burn out?

Hier c’était ma première fête des mères, mon p’tit chou est allé au marché avec son papa et m’a ramené une rose <3

Coïncidence (ou pas) tf1 passait un reportage sur le burn out maternel..

J’avais envie d’écrire dessus depuis un moment, pendant ma grossesse (même surement avant) j’ai lu beaucoup de chose sur la grossesse en elle-même, sur les premiers mois de bébés mais on parle peu de ce que vit la maman apres la naissance (hormis le fameux baby blues)

Déjà notons la différence entre les différences

-          Le baby blues (foresti disait "ci ci tu l'aura!)apparaît entre le troisième et le dixième jour suivant l’accouchement⁶. Il est parfois considéré comme une forme plus légère de la dépression post-partum. Il partage avec elle certains symptômes: pleurs, insomnies, hypersensibilité et irritabilité. Le baby bloues dure rarement plus d'une semaine. Entre 50 et 80 % des mères seraient concernées. Il n'est pas considéré comme un trouble psychiatrique.

-          la dépression post partum qui survient le plus souvent après un intervalle libre de 1 à 2 mois et réalise un tableau de la dépression typique ou masquée. La dépression post-partum (DPP) est la plus fréquente des complications du post partum. Elle survient dans environ 15 % des accouchements

Quand on parle de burn out maternel c’est une fatigue physique et psychologique, qui peut intervenir n’importe quand.. La mère est a bout et peut avoir des gestes ou des paroles regrettable.. Ce mal est tabou, forcement dire que nos enfants (qui sont ce qu’une mère a de plus précieux) sont parfois ce qui nous rendent le plus triste ou hors de nous même.. Difficile de s’avouer que le rôle de mère n’est pas forcement épanouissant… Et puis dans les livres on ne parle pas à quel point les nuits entrecoupées de sommeil sont dures, à quel point certains bébés peuvent pleurer des heures durant, à quel point c’est parfois difficile de répondre aux besoins de ce petit bout qui ne peut s’exprimer qu’en pleurant.. evidement chaque bébé est différent, le mien est plutot calme mais quand je lis les histoires d'autres personnes qui reprennent le boulot alors que leur enfant ne fait pas ses nuits je trouve ça dur dur!!

En voyant ce reportage tout devient un peu plus clair, parcequ’en ce moment ça ne va pas, je n’en suis pas là mais je n’en suis pas loin non plus…

Je l’avais expliqué plus tôt mais pendant ma grossesse je me suis senti assez seule, je n’avais pas beaucoup de copine qui avait déjà vécu une grossesse, les 2 seules étaient assez loin... Depuis la naissance j’ai parfois l’impression d’être une paria.. Les histoires de bébé ça provoque toujours plein de choses chez les femmes (je suis bien placé pour le savoir) je ne sais pas si c'est lié mais je sens bien que je suis devene "celle qui avait un bébé"

J’ai fais le choix de changer de métier pour m’occuper de mon chou, alors je sais que  je n’ai pas le droit de me plaindre. J’aime mon fils mais les journées sont parfois longue, quand mr dort je fais le ménage, je range, je nettoie, je n’ai pas beaucoup de temps pour moi, je mange en 2min souvent sous les cris de mr qui ne veut pas rester dans sa chaise pendant que je mange, et puis en ce moment mr veut etre debout tout le temps alors il faut que je sois là tout le temps, je n’ai pas le temps de prendre soin de moi, je geeker vite fait… Oui c’est vrai je n’ai que ça a faire m’occuper de mon fils et de l’appart pour le moment (je suis a la recherche active d’un autre enfant a garder) et parfois je suis fatiguée… Et c’est très dur de sentir accomplit en tant que femme au foyer, ou même en travaillant à domicile, personne ne voit tout ce qui est accompli.

Je n'ai pas ressenti le fameux baby blues, je suis rentrée seule de la maternité, j'ai pleuré 2-3 fois mais c'était plus paceque j'étais triste qu'on ne puisse pas vivre ses moment là a 3. et au début je profitais, même si j'avais toujours peu de temps pour moi (parceque mr tétait toutes les 2h) c'était le début ça allait , et puis les jours sont devenus des semaines, et les semaines des mois.. J'ai eu ma formation ce qui m'a fait du bien (même si je n'ai pas accroché plus que ça avec le groupe en lui même) et puis je suis revenu a la case départ, j'ai cru commencer le travail et finalement les gens ne sont même pas venus à l'entretient, rebaisse de moral j'ai toujours douté de moi et là une petite claque.. Et les jours se sont suivis, le mauvais temps était présent alors forcement moins de ballade, plus de journée à l'interieur.. Je ne suis pas super douée manuellement, j'aimerai me trouver une passion une lubi, j'aime les perles mais je ne me vois pas passer ma vie a faire des animaux en perles.. J'ai tenté la couture mais bon je ne me sens pas encore prete a faire l'ourlet de mes rideaux, je prépare l'evjf et le mariage de ma meilleure amie mais ça ne prend pas un temps de dingue non plus.. Alors je suis là face à moi, je me remets en cause, j'essaye de trouver ce qui pourrait me faire retrouver la grande forme, j'essaye de me réapproprier mon corps (il y a tellement a dire la dessus que ça mériterait que j'écrive un autre article)..

L'autre vérité c'est aussi que j'ai tres peur de dépasser les limites.. Je n'ai pas été élevé dans la tendresse mais plutot à coup de martinet, j'ai toujours bosser avec les enfants sans jamais ressentir de coleres extreme.. Oui mais c'était les enfants des autres, et si avec le mien mes gestes dépassais les mots? Même une fessée je crois que pour moi ça serait un terrible echec. Pendant 8 ans aupres des enfants des autres je me suis faite obéir sans problemes, les enfants mécoutaient, me respectaient, je n'avais parfois même pas besoin de hausser la voix, et si jamais avec le fruit de mes entrailles ça ne marche pas?

J’admire les mamans qui travaillent et gère en même temps la maison, les enfants le travail.. Je n’arrête pas de me dire que si je bossais encore je serai devenu folle depuis des mois, rentrer a 19h30 devoir gérer le bain le repas le dodo, avoir 1h30 pour moi à partir de 21h, je ne sais même pas quand je pourrai gérer l’appart, alors vraiment je les admires, je les envies surement un peu d’être si forte quand je me sens si incapable, si loin de bree (mon idéale de tenue de maison)